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Les sites à découvrir en Mongolie

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La Mongolie recouvre une vaste superficie qui allie le charme de la nature et les souffles de l’histoire. Les plaines du pays témoignent non seulement de l’étendue géographique du pays, mais aussi de son héritage ancestral. Le désert de Gobi, par exemple, n’est pas seulement un paysage désertique, mais aussi un trésor de découvertes paléontologiques et l’habitat d’espèces sauvages rares Dans cet article, vous découvrirez quelques destinations intéressantes à prévoir dans l’itinéraire d’un voyage en Mongolie.

Les montagnes de l’Altaï

À travers l’Asie centrale et orientale, les montagnes de l’Altaï marquent une frontière naturelle importante, entre les territoires de la Russie, du Kazakhstan, de la Chine et de la Mongolie. Le mont Huiten, le plus haut sommet de Mongolie, s’élève à une hauteur de 4 400 mètres. La région abrite une vingtaine de glaciers, notamment le glacier Potanin, ainsi qu’un nombre impressionnant de lacs alpins, plus de 3 000. Les réseaux de rivières sont alimentés par la fonte saisonnière des neiges et les pluies diluviennes de l’été. En comparaison, les rivières de la région de Gobi-Altaï, bien qu’elles subissent les mêmes hivers glaciaux, sont peu profondes et s’assèchent souvent pendant les mois d’été. Culturellement, la région de l’Altaï est un mélange de cultures avec une forte majorité de Kazakhs. La région de Bayan-Ulgii préserve avec ferveur ses riches traditions, telles que le dressage d’aigles royaux pour la chasse. Le festival de l’aigle, organisé à la mi-septembre et au début du mois d’octobre, marque le début de la saison de la chasse.

La steppe orientale

Située dans la partie orientale de l’Europe, la steppe est une vaste étendue de prairies qui représente l’une des dernières grandes étendues de prairies tempérées intactes au monde. Contrairement à ses homologues de l’Ouest et à d’autres prairies mondialement reconnues, elle a échappé à la transformation généralisée en terres agricoles. La vie dans la steppe orientale se caractérise par une altitude plus élevée, un climat plus froid et des précipitations plus faibles que dans les régions de l’ouest. Reconnaissant au passage la nécessité de conserver cet écosystème unique, le gouvernement mongol a créé la réserve naturelle de Toson Hulstai. Étalée sur environ 4 000 kilomètres carrés dans les provinces de Khentii et de Dornod, cette réserve sert de base à la biodiversité de la région. Les efforts de préservation se concentrent sur la création d’un environnement stable pour les espèces indigènes, y compris la gazelle de Mongolie, les loups et les marmottes.

La vallée de l’Orkhon

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le paysage culturel de la vallée de l’Orkhon se distingue par ses contributions archéologiques notables. Les terres fertiles situées de part et d’autre de la rivière Orkhon sont le théâtre d’une succession de groupes nomades. En effet, cet endroit témoigne de la relation permanente entre les sociétés nomades et leurs centres de pouvoir et de spiritualité. La vallée a abrité des établissements humains continus depuis la préhistoire et l’âge du bronze. Dans sa longue histoire, figurent les Xiongnu, les premières tribus turques et les Ouïgours, qui ont établi leur capitale, Khar Balgas, au cours des VIIIe et IXe siècles. Plus tard, la vallée a connu l’essor des Mongols, avec le vénéré Chinggis Khaan créant la ville de Karakorum. Au XVIIe siècle, le monastère d’Erdene Zuu a marqué le début de l’adhésion des Mongols au bouddhisme, suivi par l’établissement de l’ermitage de Tuvkhun et du monastère de Shankh.

Le parc national de Gorkhi Terelj

Le parc national de Gorkhi Terelj, entouré de la région de Khan Khentii, se distingue par la grande beauté du terrain naturel de la Mongolie. Connu pour ses impressionnantes formations rocheuses, le parc est parsemé de vallées traversées par une rivière sinueuse. Dans le parc, une formation géologique remarquable revêt la forme d’une tortue. Les visiteurs qui traversent le parc peuvent se promener dans des prairies ouvertes qui se transforment en vastes étendues de forêt. Le paysage est ponctué d’affleurements rocheux, caractéristiques de la région. La situation géographique du parc au sein de la steppe forestière du Khangai lui confère une structure écologique particulièrement riche. Ici, la terre est entrecoupée de vallées bien soutenues, de nombreux plans d’eau et d’une gamme variée d’animaux sauvages.

Le désert de Gobi

Le désert de Gobi est avant tout un terrain semi-désertique caractérisé par des roches exposées plutôt que par des dunes sans fin. Le Gobi méridional est la zone la plus connue, mais l’ensemble de la région présente une grande diversité écologique. Les monts Gurvansaikhan, prolongement de la chaîne de l’Altaï, descendent dans le désert de Gobi et comprennent la vallée du Yol, qui abrite des rapaces tels que le gypaète. Le Bayanzag est un site paléontologique intéressant, surnommé  » les falaises enflammées  » par l’explorateur Roy Chapman Andrews au début du XXe siècle, après la découverte d’œufs de dinosaures incrustés dans le grès. En outre, la longue dune de Hongor Sands est une autre merveille naturelle. Les ruisseaux avoisinants favorisent une brève mais vibrante floraison d’iris bleus chaque année au mois de juin. L’eau des montagnes Khangai alimente les lacs du sud du Gobi, créant des écosystèmes diversifiés comme l’Orog Nuur et le Böön Tsagaan Nuur. La faune du désert de Gobi est aussi captivante que ses paysages, notamment les chameaux sauvages de Bactriane, les ours de Gobi et les léopards des neiges dans les montagnes.

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